
Sur cette photo, Sundar Pichai, l’actuel PDG de Google, après la demission des Co-Fondateurs de Larry Page et Sergey Brin. Ils avaient fondé Google en 1998.
Sundar se tient à côté d’un des ordinateurs quantiques (quantum computer) de Google. Le mois dernier dans un laboratoire à Santa Barbara, Californie, des chercheurs de Google avaient atteint ce qu’on a appelé alors le “quantum supremacy”. Ils ont pu construire un quantum computer qui a pu réaliser en 3 minutes et 20 secondes des opérations que les meilleurs des ordinateurs classiques de nos jours mettraient 10.000 ans à effectuer. Peut-être que dans 10.000 ans, une autre espèce vivante étudiera l’espèce humaine comme nous étudions les hommes de cro-mayon, du néandertal, les dinosaures, etc. de nos jours.
Mais qu’on se rassure bien. Les quantum computers font partie de ce qu’on appelle technologie expérimentale. Les gens comme les Google ont l’argent pour faire ces genres de choses. Il faut encore compter des décennies et des décennies pour voir ces monstres de machines atterrir sur nos bureaux comme poste de travail.
Les quantum computers sont des ordinateurs super, giga, terra, peta rapides… Selon Dario Gil, Directeur de Recherches à IBM, “les ordinateurs classiques manipules les bits à une vitesse fulgurante. Les ordinateurs quantiques manipulent les qubits à travers un contrôle exquis, permettant une interpositions des données, comme les vagues sur un étang, afin d’amplifier les réponses que nous cherchons, dans un océan de possibilités”. Une définition poétique n’est-ce pas. En informatique classique, on parle de “bit” qui peuvent être 1 ou 0, c’est du binaire. En informatique quantique, on parle de “qubit”, “qu” pour “quantum” et “bit” pour “bit” ; une contraction des 2. Les quibits peuvent avoir des valeurs infinies, au lieu du binaire 1 ou 0 des bits.
Pour Wikipedia, « Un calculateur quantique (anglais quantum computer, parfois traduit par ordinateur quantique, ou système informatique quantique), utilise les propriétés quantiques de la matière, telle que la superposition et l’intrication afin d’effectuer des opérations sur des données. À la différence d’un ordinateur classique basé sur des transistors travaillant sur des données binaires (codées sur des bits, valant 0 ou 1), le calculateur quantique travaille sur des qubits dont l’état quantique peut posséder une infinité de valeurs ».
L’informatique quantique atteint ces niveaux de résultats en explorant la puissance de la mécanique quantique ; décrite comme le comportement étrange d’éléments tels que les électrons, les particules de lumière ou les métaux exotiques, refroidis sur plusieurs degrés en dessous de zéro.
Après avoir lu tout ce qui précède, vous allez vous demandez mais qu’est-ce qu’il veut nous apprendre à la lecture de cet article ? Veut-il qu’on comprenne vraiment quelque chose ?
Le développement de telles solutions de rapidités infinies n’est pas pour rien. L’intelligence artificielle, l’interfaçage homme-machine, l’IoT (Internet of Things) ou l’Internet des objets, la conquête spatiale pour connaitre et cartographier les confins de l’univers, la découverte de “nouvelles planètes habitables” ou même le fait de rendre des planètes comme Mars ou la Lune habitables, etc. requiert des niveaux de technologie encore plus avancées et des vitesses de calculs illimitées pour faire des opérations aussi rapides et complexes ; sinon même plus rapides et complexes que le cerveau humain. On définit la 4ème Révolution Industrielle comme le contrôle du monde réel grâce au monde virtuel.
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Nous en Afrique et particulièrement au Burkina, comment dimensionnons-nous nos outils de recherches et d’analyses pour résoudre nos véritables problématiques d’épanouissement ; je préfère ne pas parler de développement.
On ne va pas réinventer la roue certes. Mais nous devons façonner notre roue pour avancer à notre manière, à notre rythme vers le destin que nous voulons ; pas ce qu’on définit pour nous.
B. Zorom