Ce matin au siège de l’Association des Blogueurs du Burkina (ABB) s’est tenu un panel sur la paix sous le thème « Rôle du blogueur dans l’édification d’un Burkina de paix« .

Deux panelistes ont exposé durant la rencontre.
Pour Abdou ZOURÉ, Journaliste, Blogueur, « En tant que blogueur avec mon outil de communication qui est mon blog je dois éviter des mots blessants, injurieux, méprisants, diffamants et choisir des mots qui concilient et qui apaisent »
Pour Pélagie NABOLÉ, Ecrivaine, Communicatrice et Digital Brand Content Manager, « Les blogueurs sont aujourd’hui les nouvelles sentinelles du développement et de la construction de la paix au Burkina, ils doivent dans leur ligne éditoriale en être conscients »
Des panelistes entièrement convergents sur la nécessité pour chaque Blogueur de mesurer et prendre en compte l’impact de ses écrits sur la paix société sociale.
Dans mon intervention, j’ai précisé entre autre que je n’écris pas spécifiquement sur le sujet de la paix. Néanmoins, dans certains de mes articles, j’évoque des sujets et je soulève des problématiques dont l’actionnent peut mettre à mal la cohésion sociale et la paix.
Parmi c’est sujet, il y a l’article sur le Deepfake que j’ai écrit. Vous pouvez lire l’intégralité de l’article ici.
Tout à l’heure dans mes lecture, je suis tombé sur un article de Culture Geek que je vais reprendre intégralement ici pour vous. Dans cet article, ils expliquent que la Chine interdit les deepfake et les fake news.
Le gouvernement chinois vient d’assumer une nouvelle politique supposée prévenir la propagation de fake news, ou encore de deepfakes, ces vidéos créées grâce à l’intelligence artificielle. Ainsi, comme l’a remarqué Reuters, ces nouvelles réglementations rendent ce genre de publications illégales, s’il n’est précisé nulle part qu’elles sont fabriquées de toutes pièces. Si ces conditions ne sont pas respectées, aux yeux du gouvernement, il s’agit purement et simplement d’un acte criminel, qui sera donc susceptible d’être puni et jugé en tant que tel.

Cette nouvelle réglementation sera mise en place à partir du premier janvier 2020 par la Cyberspace Administration of China. De plus, le gouvernement semble être prêt à poursuivre en justice à la fois les utilisateurs ayant publié les vidéos ou posts, et les plateformes sur lesquelles on peut les trouver. Une mesure qui ressemble beaucoup à celle prise par la Californie, qui est devenue le mois dernier le premier état américain à criminaliser les deepfakes dans le cadre des campagnes politiques. Une décision capitale, surtout après des annonces comme celle de Facebook, Mark Zuckerberg ayant annoncé qu’aucune régulation ne serait apportée sur sa plateforme, où les fake news fleurissent.
B. Zorom