Les médias sociaux sont de véritables plateformes de partages et d’échanges d’informations. En un click, nous pouvons partager avec le monde entier toute forme de contenus : photos, vidéos, textes, etc.
Cependant, est-ce que c’est tout que nous devons partager ? Au Burkina Faso, nous avons plusieurs fois été indignés et choqués de voir des images affligeantes et insoutenables des victimes des attaques terroristes. Nous sommes non seulement attristés et affligés par les pertes des concitoyens ; mais également doublement peinés de voir les images qui sont publiées.
Que cela soit fait exprès pour saper le moral et semer encore plus de terreur ; ou bien qu’il soit fait par ignorance et de bonne fois pour juste partager ; les conséquences sont les mêmes. L’opinion est choquée et l’auteur peut aller en prison avec une amende.
Selon http://www.libreinfo.net, la Commission de l’informatique et des libertés (CIL), traque désormais les utilisateurs des médias sociaux contre la diffusion des images de victimes des attaques terroristes. Les contrevenants s’exposent à des peines allant de 03 mois à 05 ans d’emprisonnement et d’un million à 03 millions de FCFA d’amende.
Les publications par inattention, imprudence ou négligence desdites images sont passibles de 3 mois à 05 ans d’emprisonnement et de 500 000 à 2 000 000 FCFA d’amende.
Alors, faisons attention à ce que nous publions !
bzo